Management

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Comment ça marche ?

Voici un mode d'emploi pour vous aider à naviguer dans la page : 


1. Une échelle pour se situer, sans en faire une montagne ! 
D’abord je me situe sur une échelle graduée 

2. Des questions pour lancer le débat 
Ensuite je me pose quelques questions pour réfléchir à ma situation

3. Des ressources pour s'inspirer
Je découvre toute une variété de ressources qui pourraient m’inspirer

4. Des outils pour passer à l'acte
Et enfin j’accède à quelques outils qui peuvent m’aider à passer à l’acte ! 

1.Une échelle pour se situer, sans en faire une montagne !

Comment appréhendez-vous le style de management de votre laboratoire d’innovation ? Avez-vous conscience que l’innovation requiert des pratiques d’encadrement spécifiques ? Comment les faire évoluer pour rendre votre organisation plus transformatrice ?

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2. Des questions pour lancer le débat

Seul ou en groupe, posez-vous les questions suivantes pour vous aider à réflechir. Pour aller plus loin, téléchargez le pdf « Quel lab êtes-vous ? » et positionnez-vous sur toutes les autres axes mentionnés.

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Êtes-vous plutôt top-down ou bottom-up ?
Êtes-vous plutôt proche des décideurs ou bien des services ?
Êtes-vous plutôt confiance ou contrôle ?
Êtes-vous plutôt empathique ou sympathique ?
Êtes-vous plutôt frictions ou conciliation ?
Êtes-vous plutôt lion ou pygmalion?

3. Des ressources pour s'inspirer

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Développer le pouvoir d’agir pour rééquilibrer les structures hiérarchiques
C'est quoi ?

Le développement du pouvoir d'agir est un processus de transformation personnelle et sociale fondé sur l'affirmation de soi et de ce que l'on souhaite (socialement et économiquement) à travers l'engagement dans une action collective (définition de la coopération Aequitaz).

Pourquoi c’est utile ?

Promouvoir le pouvoir d’agir est un des leviers que peuvent utiliser les laboratoires d’innovation publique pour rééquilibrer les structures hiérarchiques et les modes d’encadrement ascendants traditionnels.

D’où ça vient ?

“Pouvoir d’agir” est la traduction du terme « empowerment », qui signifie littéralement « renforcer ou acquérir du pouvoir », utilisé abondamment depuis la fin des années 1970 dans des champs divers comme le service social, la psychologie sociale, la santé publique, l’alphabétisation des adultes ou le développement communautaire.

Pour aller plus loin

Le pouvoir d’agir selon la coopérative Aequitaz
https://loire-hauteloire.centres-sociaux.fr/files/2015/02/Développer-son-pouvoir-dagir-selon-Aequitaz.pdf 
 
Controverses  sur  l’empowerment : généalogie d'un concept clé du discours contemporain sur le développement (E. Calvez)
https://www.cairn.info/revue-tiers-monde-2009-4-page-735.htm 

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Éthique de la sollicitude ou "Care"
C'est quoi ?

Le care est un paradigme moral traduit comme “capacité de prendre soin” dans un souci prioritaire des rapports à autrui. Il aligne sur un même plan d’exigence « le prendre soin » et la « sollicitude » en admettant la corrélation entre les notions de « vulnérabilité » et de « dépendance ». Cette approche rappelle les dimensions inhérentes de la condition humaine et découle d’une réflexion systémique : c’est une vision globale et holistique du monde.

Pourquoi c’est utile ?

Il y a une « symétrie des attentions » qui implique une réciprocité des soins. L’éthique du care est un levier pour faire évoluer la qualité de la relation à l’autre, et entre toutes parties prenantes. Il s’agit aussi de prendre soin de l’environnement, en agissant de façon cohérente avec des problématiques. Ce positionnement éthique éloigne des modèles de management traditionnels, parfois figés et canoniques : il permet de bifurquer et d’adopter des attitudes alternatives toujours plus en phase avec la diversité des situations.entre elles.

D’où ça vient ?

L’éthique du care a d’abord été conceptualisée au début des années 80 aux US par la psychologue et philosophe Carol Gilligan. Portant à ses débuts sur une analyse genrée et féministe de la moralité, le cœur de cette notion a ensuite inspiré plusieurs théories politiques féministes, notamment celle de la politologue Juan Tronto.

Pour aller plus loin
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Leadership Transformationnel
C'est quoi ?

En tant que style de management, le leadership transformationnel se situe aux antipodes du leadership transactionnel - un management dans lequel le dirigeant entretient des relations hiérarchiques passives basées sur le donnant-donnant avec ses collaborateurs. Là où un leader transactionnel va avoir une vision micro de la gestion de son équipe et portera son attention sur les processus ou les erreurs commises, le leader transformationnel va mettre de côté ses intérêts personnels au profit de ceux du groupe, en développant une vue macro des objectifs à atteindre. Il va ainsi parvenir à littéralement « transformer » les membres du groupe en des leaders capables d’œuvrer de manière autonome à leur épanouissement personnel et à la bonne dynamique de groupe.

Pourquoi c’est utile ?

Le leadership transformationnel n’a rien de nouveau, mais sa popularité actuelle témoigne du changement culturel qui s’opère au sein des organisations. Plébiscité par la génération des « millenials » en quête d’un emploi porteur de sens et d’un management individualisé, porté par la crise sanitaire et le management à distance qui ont modifié les méthodes de travail et les aspirations, le leadership transformationnel est aussi une adaptation des organisations face à un paysage économique toujours plus changeant et volatile.

D’où ça vient ?

Au milieu des années 80, Bernard Bass a été l’un des premiers à conceptualiser la notion de leadership transformationnel en identifiant quatre dimensions :

  • L’influence idéalisée : les leaders font preuve d’exemplarité et inspirent confiance à leurs subordonnés. Cette confiance se traduit ensuite par un niveau d’engagement plus élevé et une plus grande résilience face à des situations nouvelles.
  • La motivation : les leaders sont capables d'exprimer une vision inspirante qui touche les subordonnés dans leurs valeurs intrinsèques et les stimulent à prendre des initiatives et à se dépasser.
  • La stimulation intellectuelle : valable pour le leader comme pour ses subordonnés, cette caractéristique autorise la prise de risques, la collaboration et l’émergence de nouvelles idées.
  • La considération individualisée : les leaders transformationnels construisent des relations individuelles avec chacun de leurs subordonnés et s’intéressent à leur développement et à leur bien-être au travail.
Pour aller plus loin

Le lien entre motivation de service public et leadeship transformationnel
https://www.cairn.info/revue-internationale-des-sciences-administratives-2018-4-page-697.htm